Faut -il avoir peur des rayons du soleil ?
Dans notre société, la peur du soleil est quelque chose qui tourne parfois à l'obsession. Même si des précautions sont en effet à prendre quand le niveau d'UV est supérieur à 3, à travers cette peur, nous mettons le voile sur ce que celui-ci peut nous apporter en fuyant ces rayons comme la peste.
Le Docteur Damien Downing dans son livre
"soleil vital" nous expose tous les bienfaits du soleil sur la santé.
Par exemple, celui-ci permet d'éviter le rachitisme que l'on retrouve
aujourd'hui dans nos villes. Cette maladie se manifeste par des
troubles de l'ossification, une déformation des jambes etc. Des études
ont montré que plus les personnes se couvraient le corps, plus elles
avaient des carences en vitamine D (la vitamine du soleil responsable
entre autre de la bonne assimilation du calcium dans notre corps).
En outre, "une nouvelle évidence montre que la supplantation par des
aliments n'est pas la méthode idéale pour obtenir sa dose nécessaire de
vitamine D; le soleil est la meilleure voie". Pour ceux qui sont
intéressés par cet aspect un peu plus médical, je vous invite à lire ce
livre fort intéressant.
L’usage quotidien des lunettes de soleil est inapproprié à notre
nature. Les lunettes n’existent que depuis les années 40. Elles étaient
utilisées autrefois par les pilotes d’aviation à juste titre. Mais des
enjeux commerciaux en ont fait un outil « indispensable ».
Celles-ci ne devraient être utilisées que pour conduire notre véhicule.
Au fil du temps, lorsque les yeux se sont habitués au soleil au cours
de l’été, ils ne craignent plus la lumière forte du soleil.
Le corps s’adapte automatiquement comme lors de la progression du temps
de pratique de l’observation solaire au cours du sungazing.
En effet, les lunettes de soleil empêchent le soleil de nous donner sa
lumière et entraîne un déficit en sérotonine (dû à l’absence de sa
lumière) qui peut même entraîner certaines complications comme des
périodes d’insomnie.
Nous accablons le soleil de nous apporter le cancer de la peau alors que celui-ci provient essentiellement de l’interférence entre le soleil et les produits toxiques que nous mettons sur notre corps telles que les huiles solaires par exemple. En outre, ces huiles sont bien souvent testées sur les animaux au préalable, dans des conditions que vous apprécierez vous-même avec la photo ci-dessous.
On expose des souris
épilées et enduites de produits sous des lampes qui les brûlent (test
de photosensibilité).
C’est l’action du soleil sur ces huiles
(qui pénètrent dans notre peau perméable) qui est source de cancer
d’après HRM et d’autres spécialistes. Nous devrions éviter tout
simplement de s’exposer le corps dénudé durant un taux d’UV supérieur à
3 (entre 11h et 16h), mais l’esthétique l’emporte sur notre santé !
Nous accusons le soleil de nuire à nos yeux alors que sous certaines
conditions, lorsque les UV sont absents ou très faibles, regarder le
soleil guérit les maladies des yeux ! Les bains de soleil sont très
bénéfiques aussi pour les muscles et les problèmes de peaux entre
autres, lorsque les UV sont inférieurs à 3 (c'est-à-dire à peu près 2
heures avant le coucher du soleil).
De façon paradoxale, mais cela peut se comprendre sur un plan d’intérêts financiers, nous créons de nouvelles thérapies (Information vue aux actualités) comme la « lux thérapie » pour lutter contre la dépression :
Celle-ci consiste à regarder une sorte
de plaque de néons pendant un temps déterminé pour produire un taux
plus important de sérotonine dans le corps. Hormone dont on sait
aujourd’hui qu'elle possède des propriétés d'anti-dépression. Le coût :
environ 300 euros les 5 séances ! Mais jamais on entend dire :
« Au fait, vous pouvez aussi regarder le soleil qui se couche ou qui se
lève car cela produit au moins les mêmes effets ».
Vous saurez à présent que vous pouvez
faire de la lux thérapie gratuitement ...
En outre, regarder la télévision est bien plus dangereux que de fixer
le soleil lorsque le niveau d’UV se situe entre 0 et 2. En effet, des
heures devant la télévision ou un écran peuvent entraîner des crises
d’épilepsie entre autres. Si nous pouvons passer des heures devant un
écran d'ordinateur pourquoi craindre de passer quelques minutes à
observer le lever ou le coucher du soleil ?
« Le phénomène HRM », approuvé par la science médicale, démontre que
fixer le soleil sous certaines conditions est très bénéfique à de
nombreuses maladies et peut nous libérer de la faim. Il s'agit d'un
fait médicalement prouvé dont le rapport est vérifiable par quiconque
mais encore très peu connu.
Les recherches d'Antoine à ce sujet ci-dessous (un pratiquant du sungazing) approfondissent le contexte et apportent un élément intéressant en intégrant l'alimentation comme facteur favorable ou défavorable à l 'exposition solaire (corrobore à ce titre les travaux du Dr Zime sur la réaction du corps au soleil par rapport à une alimentation "Américaine classique" ou une alimentation riche en fruits et légumes). Il est intéressant de constater que l'augmentation de la durée de la pratique du sungazing nous conduit bien souvent à adopter, d'ailleurs, un régime plus favorable à une exposition solaire (les yeux ou les corps).
Avertissement
Les indications suivantes sont de nature
purement informative et éducative.
Le lecteur assume l’entière responsabilité
pour tout changement ou absence de changement rencontré suite à la lecture de
cet article. Il assume également l’entière responsabilité quant à sa
familiarisation et à son expérimentation éventuelle du Sungazing, en se
conformant (ou non) aux indications fournies dans cet article.
L’auteur du présent article décline toute
responsabilité concernant l’usage ou le mésusage des informations qui y sont
présentées.
Le contenu éducatif de cet article ne
constitue aucunement un diagnostic, une prescription, une détermination
fonctionnelle, ou le traitement de quelque trouble oculaire ou de santé que ce
soit.
Suite à la prise de connaissance du contenu
de cet article, le lecteur est invité à éventuellement consulter régulièrement
un ophtalmologue pour suivre l’état de
son système oculaire.
L’usage
que le lecteur peut faire suite à l’utilisation des informations de cet article
restent sous son entière responsabilité (c’est le prix de la liberté !).
Toute personne affectée d’une pathologie ou
d’un désordre (manifeste ou suspecté) au niveau des yeux doit consulter un
ophtalmologue avant d’envisager une des activités évoquées (c’est-à-dire les variantes du Sungazing).
NB : il est préférable de ne pas
déclarer explicitement à votre ophtalmologue votre intention éventuelle de
« sungazer », car il est fort probable qu’il vous en dissuadera
formellement (à moins d’exception
rarissime : un ophtalmo-sungazer ! ).
La peur du Soleil
Notre
culture humaine, toutes communautés confondues, nous dissuade a priori de
contempler directement le Soleil. Dans certaines civilisations/communautés
(amérindiens, esséniens), la pratique du Sungazing était réservée à une caste
de privilégiés. Les contrevenants risquaient gros ( cf http://sunlight.orgfree.com/history_of_sun_gazing.htm)
Depuis
le début du XXème siècle se sont cumulés les effets des phénomènes
suivants :
-
révolution
industrielle -> exode rural -> déconnexion de la Nature nourricière
-
émergence
des thérapies allopathiques/chimiques, et conjointement le déclin et l’abandon
des traitements héliothérapiques en sanatorium.
-
dénaturation
accentuée de notre alimentation (dans les pays industrialisés, tout au moins)
-
promotion
du matérialisme, de l’hédonisme, désaffection des traditions spirituelles
Nos
organismes d’êtres humains, transplantés dans l’environnement artificiel
constitué par les cités (véritables termitières de béton) se sont tellement
distanciés de notre Mère Nature que le Père Céleste-Soleil est à présent perçu
comme hostile et dangereux à une majorité d’entre nous.
Dès
notre plus jeune âge, nos parents, nos éducateurs, notre entourage nous
inculquent la peur du Soleil, à laquelle ils ont été eux-mêmes conditionnés.
Cette peur du Soleil est donc d’abord culturelle, mais elle est repose
également sur l’absence de données objectives sur cette pratique. Les nouveaux
Sungazers se comportent donc en éclaireurs, ils redécouvrent cette pratique
multimillénaire merveilleuse et injustement occultée jusqu’à cette fin de XXème
siècle . C’est à eux que revient, implicitement, la tâche d’informer la
communauté humaine contemporaine sur les « DOs and DON’Ts » du
Sungazing. A cet égard, la consultation des Forums sur le Sungazing sont très
utiles.
Tentons
une analyse de cette peur, et de ses fondements objectifs.
Exposer sa peau au Soleil ... est-ce
dangereux ?
L’existence
du cancer de la peau (le « mélanome malin »...) montre que de toute
évidence nous avons des problèmes avec le Soleil (peut être lié entre-autre aux produits que nous mettons sur notre peau, recherche à approfondir). D’où les mises en garde
récurrentes des professionnels de la santé recommandant de toujours sortir
couverts (vêtements, couvre-chefs, lunettes, crèmes protectrices).
Cela dit, il faut relativiser : tout le monde ne réagit pas de la même
manière à la stimulation des rayons solaires.
Les
individus à la peau mate (riche en mélanine protectrice, ex : les
Africains), sont génétiquement adaptés à l’exposition solaire.
Et même
sans prédisposition génétique, un certain degré d’adaptation aux rayons
solaires peut être acquis par les natifs des zones tempérées (ex : les
Européens). Cette adaptation est facilitée par l’ingestion d’aliments riches en
provitamine A (béta-carotène), à la base de la formation de réserves de
mélanine.
L’adoption
d’un régime alimentaire « pauvre » en graisses (animales ou
végétales) est un facteur important d’adaptation au Soleil. Plus le sang est
exempt de graisses, et moins les rayons UV très énergétiques du Soleil seront
susceptibles de provoquer des problèmes comme le cancer de la peau.
Bien
sûr, la sagesse et le bon sens recommandent de s’exposer au Soleil
progressivement (adaptation) et avec
modération (en commençant aux heures de faible indice UV). Il faut également
veiller à bien s’hydrater intérieurement (boire de l’eau pure, avant, pendant
et après l’exposition) et extérieurement : douche, bain
(piscine/plage/...), brumisation, etc
Avec
l’appui de telles précautions, exposer sa peau au Soleil ne présente AUCUN
danger.
On peut
alors bénéficier des bienfaits des rayons solaires (à commencer par la synthèse
de vitamine D).
Exposer ses yeux au Soleil ... est-ce
dangereux ?
Les
troubles oculaires dûs à une exposition directe des yeux aux rayons solaires
sont peu fréquents. Une des raisons en est que la peur de regarder le Soleil
est tellement bien incrustée dans notre culture humaine que bien peu de
personnes s’y risquent !
Les cas
répertoriés dans les archives d’ophtalmologie incluent :
- les
rétinopathies accidentelles contractées lors de l’observation d’éclipses
partielles du Soleil par la Lune (conditions exceptionnelles, atypiques et peu
fréquentes)
- les
inflammations de la cornée dûe à l’exposition prolongée aux réflexions solaires
sur l’eau de mer, la neige, ou le sable.
La
ré-émergence de la pratique du Sungazing (promu par des maîtres Indiens tels
que Hira Ratan Manek et Umasankar) nous invite donc à ré-examiner le problème.
Car
même si l’on n’expose ses yeux que de manière progressive (si on suit le
protocole préconisé par HRM), pour de courtes durées, et durant les heures de
faible indice UV (lever ou coucher du Soleil), une appréhension légitime
existe. L’absence de données ophtalmologiques sur cette pratique incite à la
prudence.
Hira
Ratan Manek insiste sur le ressenti personnel, l’écoute de soi vis à vis de la
pratique du Sungazing. Si une personne ne se sent pas en confiance, en sécurité
face au Soleil, le Sungazing n’est pas pour elle.
De même
que pour le Sunbathing (exposition de la peau au Soleil), il faut
relativiser : tout le monde ne bénéficie pas du même degré d’ « affinité
oculaire » vis à vis des rayons solaires.
Sans
recourir aux prédispositions génétiques, on peut tenter d’expliquer ce degré
d’affinité oculaire par la fluidité sanguine de la personne, càd son faible
taux de graisse.
Autrement
dit : on doit pouvoir augmenter son degré d’affinité oculaire (et
cutanée !) au Soleil en adoptant un régime « pauvre » en
graisses, idéalement un régime crudivore végétalien de type 80/10/10
(répartition en pourcentage d’apport énergétique : 80% de glucides, 10% de
protéines et 10% de lipides), tel qu’il est préconisé par l’hygiéniste Dr.
Douglas Graham.
Un
faible taux de graisse alimentaire entraîne, au bout d’un certain temps
(variable selon les circonstances), un « dégraissage » de l’organisme
entier, et donc une meilleure prédisposition à l’exposition solaire, tant au
niveau des yeux que de la peau.
Une
fois que de telles dispositions sont adoptées, on peut (progressivement)
augmenter la durée d’exposition, voire même « sungazer » au-delà des
heures « sûres » à faible indice UV (toujours en s’appuyant sur le
ressenti personnel). Se référer au cas d’Umasankar qui semble pratiquer le
Sungazing sans restriction horaire particulière.
Il ne faut pas avoir peur du Soleil, mais il
faut se garder des graisses (surtout si elles sont animales et/ou dénaturées)
Au-delà
de l’impatience, du manque de prudence, de l’exposition excessive, l’ennemi
principal de l’apprenti Sungazer semble bien être la graisse alimentaire.
Le gras
d’origine animale est a priori plus nocif et contre-indiqué car il est
essentiellement saturé, et de surcroit souvent consommé après des traitements
dénaturants (la cuisson sous ses diverses formes) qui accentuent sa nocivité
(ex : graisse de barbecue, mais aussi blanc d’oeuf : source
privilégiée de mauvais cholestérol).
(qu’elle soit d’origine animale ou végétale, saturée ou non).
Le gras
d’origine végétale est aussi préjudiciable s’il est saturé. Ainsi : ne pas
abuser de beurre de noix de coco, d’avocat, et de noix (de Grenoble, noisette,
sésame, macadamia, amande, pistache, noix de cajou, etc).
Les
graisses hydrogénées (margarine notamment) sont également à proscrire.
Seules
sont « tolérables » et en
quantité très modérée (issues d’un procédé de raffinage mécanique :
pression à froid) les huiles à oméga 3-6 (caméline, chanvre, lin doré), pour
leurs propriétés anti-inflammatoires (oméga 3).
A titre
de complément, on peut se référer également à l’avis d’un expert de la fonction
oculaire, l’ophtalmologue américain William BATES.
William
Bates mentionne les bienfaits potentiels de l’exposition directe des yeux aux
rayons solaires dans le chapitre XVII d’un de ses remarquables livres :
« Une vue parfaite sans lunettes »
- cf http://www.central-fixation.com/perfect-sight-without-glasses/chapter-17.php
).
Toujours
en faveur de la relative sécurité de la pratique du Sungazing, on peut citer
quelques anecdotes s’y rapportant
-
Expérience
de Sungazing forcé sur des prisonniers de guerre américains en Corée (2ème
guerre mondiale)
rapporté par le sungazer Vinny Pinto , sur son site dédié : http://sungazing.vpinf.com/
dans le paragraphe intitulé : An Interesting Tale from a Former
Sungazing Teacher (pour localiser le passage, chercher « Korea »)
-
La
cécité acquise de l’astronome Galilée , qui n’était pas dûe à ses
« activités astronomiques » , mais à cataracte et glaucome à
l’âge de 72 ans : http://www.madsci.org/posts/archives/may99/926111004.Sh.r.html
-
Le
risque (bien réel) de rétinite suite à l’observation d’une éclipse solaire (par
la Lune) : cf les archives d’ophtalmologie, par exemple : http://archopht.ama-assn.org/
-
Le cas d’Isaac Newton
– se référer à nouveau au site de Vinny Pinto : http://sungazing.vpinf.com/
dans le paragraphe intitulé : But How About Galileo, Issac Newton,
and Other Early Scientists, Whom it is Claimed Were Blinded by the Sun?
Résumons :
Pour
Sungazer sans risques, il faut donc :
-
S’informer
au préalable de manière la plus complète
possible (respect du protocole sécurisé
préconisé par HRM (faible indice UV, exposition graduelle, ressenti, etc)
-
Si
on décide d’entreprendre cette pratique : prudence, patience, vigilance
(attentif au ressenti)
-
Pratiquer
de préférence à jeun, et réduire le
plus possible sa consommation de graisses (de toute nature) -> un
degré minimum de pureté physique est préférable.
-
S’hydrater
suffisamment (ce qui est automatique avec une alimentation crudivore à base de
fruits et légumes frais)
Liste
non exhaustive – Ensuite, il demeure à chacun de maintenir le contrôle de sa
situation personnelle.
Nous
pouvons dissoudre à la peur du Soleil (culturellement acquise/inculquée ou
instinctive, vis à vis de l’inconnu/non vécu) par une double approche :
-
Prudence Intuitive : se tenir
réceptif et attentif aux signaux renvoyés en permanence par notre organisme ,
face à ce mode de connexion directe au Soleil que nous redécouvrons aujourd’hui.
On n’impose pas le Soleil à ses yeux, mais on les lui présente avec humilité et
pureté (physique, mentale, émotionnelle, etc).
-
Raison
et Lucidité : se baser sur l’expérience rapportée par les sungazers
« seniors »
(y compris bien sûr HRM, Umasankar, autres), sur des notions de physiologie oculaire,
etc.
Construire patiemment sa propre expérience du Sungazing, comme une aventure en
devenir, mais sans prendre de risques inutiles (surexposition en durée, ou hors
des fenêtres de faible indice UV,etc).
Une
fois que les rayons solaires ont pénétré notre organisme par les
« fenêtres oculaires », les effets qu’ils induisent sur l’ensemble de
l’organisme sont a priori bénéfiques. Mais est-ce vraiment le cas en toutes
circonstances ? Certains témoignages portent à croire que l’exposition au
Soleil déclinant (crépuscule) n’est pas aussi bénéfique que l’exposition au
Soleil levant (aube).
A chacun d’approfondir la question, par son expérience personnelle...
Une
fois la confiance (r)établie avec notre Père Céleste Solaire, tout devient
possible, et toute peur disparaît !